Artistes romantiques du XIXè siècle « CHOPIN – LISZT – WILLIAM BLAKE – CASPAR DAVID FRIEDERICH-GEORGE SAND – ALFRED DE MUSSET
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LE ROMANTISME..Mouvement littéraire et artistique qui développa dès la findu XVIIIe siècle une réaction contre le classicisme et le rationalismeen s’appuyant sur la sensibilité, le sentiment et l’imagination...
CHOPIN (18101849)- Waltz Op. 64 No. 2 (Rubinstein)
CHOPIN (1810-1849) Valse N°17 En La Mineur,,,Cziffra piano!!
Frederic Chopin Chopin Valse N°17 En La Mineur,,,=Georges Cziffra piano!!=..VOICI DEUX VIRTUOSES DE RENOM POUR UNE MËME OEUVRE..Il maestro Salvatore Accardo suona La Campanella DE FRANZ LIZST (1811-1886)ATORE
Né à TURIN en 1941 SALVATORE ACCARDO étudie le violon au Conservatoire de NAPLES
avec Luigi d’Ambrosio dans les années 1950 . Il donne son premier récital à l’âge de 13 ans,
remporte de premier prix au Concours de Genève deux ans plus tard, et est lauréat du
concours PAGANINI à 17 ans. Il fonde en 1971 le Festival pour cordes de Crémone.
Né en 1971, Evgeny Kissin joue très tôt ses premières notes de piano et entre à l’Ecole
de Musique Gnessine de Moscou à l’âge de 6 ans sous les bons auspices
d’Anna Pavlovna Kantor.
A 12 ans, il interprète les concertos pour piano N°1 et 2 de Chopin avec
l’Orchestre Philharmonique de Moscou, sous la direction de Dmitri Kitaenko.
Ses tournées à Berlin, à Londres et au Japon en 1986, marquent ses premiers triomphes
sur la scène internationale.
En 1988, il se produit avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin sous la baguette
d’Herbert von Karajan pour le Concert du Réveillon.
En 1990, il fait ses débuts aux BBC Proms à Londres, ainsi qu’aux Etats-Unis,
sous la direction de Zubin Mehta.
Durant cette même année, il ouvre la centième saison du Carnegie Hall à New York.
Dès lors, il jouera avec les plus grands chefs et se produira
en musique de chambre avec les solistes les plus prestigieux.
Femmes d’Alger, par Eugène DelacroixContexte historique
En 1832, Eugène Delacroix fait un unique voyage au Maroc et en Algérie. Il y accompagne
le comte de Mornay, envoyé spécialDans les immenses salles mornes du Salon annuel, le tableau de Delacroix brille d’unelumière nouvelle, que tous ne savent pas voir Ce n’est pas seulement la qualité expressivede la couleur qui suscite les polémiques, ce ne sont ni la nouveauté, l’anticonformismedu sujet traité, ni l’audace de la représentation qui déchaînent les critiques.C’est la révélation authentique d’une âme et de ses émotions.Toute la peinture de Delacroix se situe dans ce rapport difficile entre l’imaginaire et le réel,entre l’observation du vrai et l’impulsion visionnaire..-
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.CASPAR DAVID FRIEDERICH
LES FALAISES DE CRAIE
L’ancien des jours
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Il est étrange que l’artiste ait choisi Newton comme représentant l’homme fait
à l’image de Dieu. C’est que ce savant était aussi un ésotériste et un mystique.
On ne peut s’empêcher de faire le rapprochement entre l’Ancien des jours
(voir plus haut) et ce tableau figurant Newton cherchant à percer les mystères
de la Nature.
NEWTON
♥♥
Éloge à William Blake
« William Blake est considéré comme un peintre pré-romantique britannique, même
s’il n’a pas créé de tableaux à l’huile, préférant l’aquarelle, le dessin, la gravure,
la lithographie et surtout la poésie. Il est l’auteur d’une œuvre inspirée de visions
bibliques à caractère prophétique. Son style halluciné est moderne et le distingue
de ses pairs bien que ses thèmes soient classiques.
D’après lui : « Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose
apparaîtrait à l’homme comme elle est, infinie. »
Cette formule a inspiré le choix du nom de l’essai d’Aldous Huxley,
Les Portes de la perception, qui lui-même a inspiré le nom
du groupe de rock : The Doors. »
* Texte modifié par Stéphen Moysan
« Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé. »
de William Blake
P
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« La culture trace des chemins droits, mais les chemins tortueux sans profit sont ceux-là même du génie. »
de William Blake
Plus sur cette citation
.POESIE – William Blake
« Voir un monde dans un grain de sable. Et le ciel dans une fleur. Tenir l’infini dans
la paume de sa main. Et l’éternité dans une heure. » Williame Blake
J’aime relire de temps à autres des poèmes de William Blake, ce graveur, peintre
et poète anglais, né à Londres en 1757 et décédé en 1827. Peu connu de son temps,
les romantiques et les symbolistes virent en lui un précurseur audacieux.
C’est d’après beaucoup un artiste visionnaire qui croit au rôle prophétique de la poésie.
William Blake est une personnalité qui maîtrise aussi bien des formes d’expressions
aussi différentes que la peinture ou la poésie !
Comme un voilier part dans la lumière du matin
Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.Quelqu’un à mon côté dit :
« Il est parti ! »
Parti ? Vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout…Son mât est toujours aussi haut,
sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi,
pas en lui.Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit : « Il est parti ! »,
il en est d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
s’exclament avec joie :
« Le voilà ! »…C’est cela la mort.
poèmes de George Sand (1804-1876)
..À Aurore
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La nature est tout ce qu’on voit,.Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime..Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,.Tout ce que l’on sent en soi-même...Elle est belle pour qui la voit,.Elle est bonne à celui qui l’aime,.Elle est juste quand on y croit.Et qu’on la respecte en soi-même...Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même.
George Sand
Poèmes d’ Alfred de MUSSET
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A George Sand (V)
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Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus
De tout ce que mon coeur renfermait de tendresse,
Quand, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse,
Je venais en pleurant tomber dans tes bras nus !
La mémoire en est morte, un jour te l’a ravie
Et cet amour si doux, qui faisait sur la vie
Glisser dans un baiser nos deux coeurs confondus,
Toi qui me l’as appris, tu ne t’en souviens plus.
Alfred de Musset
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